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John Currin

January 30–April 12, 2019
Geneva

Installation view Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

Installation view

Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

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Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

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Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

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Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

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Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

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Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

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Artwork © John Currin. Photo: Annik Wetter

Works Exhibited

John Currin, Crystal’s Friend, 2011 Oil on canvas, 24 × 18 inches (61 × 45.7 cm)© John Currin

John Currin, Crystal’s Friend, 2011

Oil on canvas, 24 × 18 inches (61 × 45.7 cm)
© John Currin

John Currin, Untitled, 1991 Watercolor on paper, 15 × 11 ¾ inches (38.1 × 29.8 cm)© John Currin

John Currin, Untitled, 1991

Watercolor on paper, 15 × 11 ¾ inches (38.1 × 29.8 cm)
© John Currin

About

There’s a kind of a distortion that happens with adoration. 
—John Currin

Gagosian is pleased to present an exhibition of paintings and works on paper by John Currin, made between 1989 and 2014.

Throughout his career, Currin has searched for the point at which the beautiful and the ugly are held in perfect balance. With his mastery of graphic and painterly techniques, combined with a predilection for the extreme, the humorous, and the ribald, his subjects challenge social and sexual taboos while subverting the historical linearity of artistic genres. References to Old Master portraits, pinups, pornography, and B-movies are channeled into ideational yet perverse images of women, from lusty nymphs to dour matrons.

Several paintings in this exhibition from different junctures in Currin’s trajectory reveal evolutions in technique and subject matter. Miss Fenwick (1996) depicts a mature blond woman in a simple blue dress, her smoothly painted body contrasting with the thick brushstrokes used for her face, which imparts a sense of desiccation and decay. With this simple contrast in texture, Currin suggests the dark undercurrents of social conventions, interrupting the contours of femininity with the charged idea of age. In Young Woman on a Lounger (2014), the woman’s long red hair frames her porcelain-skinned face as she gazes softly out at the viewer. And yet, despite the model’s sensual pose and careless affect, Currin’s slight distortions tip the painting toward the grotesque.

In 2011–12 Currin’s paintings were exhibited at the Frans Hals Museum in the Netherlands alongside masterpieces by the Dutch Golden Age painter Cornelis van Haarlem, revealing the clear historical links between the two artists’ treatment of flesh, surface texture, light, and shadow. These themes were explored afresh in 2017 with Gagosian’s special presentation of Currin’s drawings at Frieze New York. The career-spanning selection of graphic works exposed the complex networks of historical and pop cultural references (as well as the simple jokes) that come together seamlessly in Currin’s paintings. Chosen from over a hundred sketchbooks and notepads, the drawings—studies for prints and paintings, as well as still lifes, portraits, and loose watercolors, gouache, charcoal, ink, and pencil—show the evolution of Currin’s conceptual approach to the depiction of the human figure, concurrent with the development of his singular artistic process.

Il y a une sorte de déformation qui vient avec l’adoration. 
—John Currin

Gagosian a le plaisir de présenter une exposition de peintures et de travaux sur papier de John Currin réalisés entre 1989 et 2014.

Tout au long de sa carrière, Currin a cherché le point d’équilibre parfait entre la beauté et la laideur. Ses sujets et sa maîtrise des techniques graphiques et picturales associée à sa prédilection pour l’extrême, l’humoristique et le grivois défient les tabous sociaux et sexuels tout en bouleversant la linéarité historique des genres. Des références aux portraits des grands maîtres, aux pin-up, à la pornographie et aux films de séries B sont canalisées en des images idéationnelles mais perverses de femmes, que ce soit de vigoureuses nymphes ou d’austères matrones.

Dans cette exposition, plusieurs peintures réalisées à des moments charnières de la carrière de Currin mettent en lumière l’évolution de la technique et des sujets de l’artiste. Miss Fenwick (1996) représente une femme blonde d’âge mûr vêtue d’une simple robe bleue; son corps peint tout en délicatesse contraste avec les traits de pinceau épais de son visage qui lui donnent une impression de dessiccation et de délabrement. Un simple contraste dans le grain et Currin parvient à suggérer les courants sous-jacents obscurs des conventions sociales et à briser les courbes de la féminité avec la lourdeur de l’âge. Dans Young Woman on a Lounger (2014), les longs cheveux roux de la femme encadrent son visage au teint de porcelaine tandis qu’elle regarde doucement en direction du spectateur; et pourtant, la légère déformation que Currin inflige à sa peinture la fait basculer vers le grotesque malgré la pose sensuelle du modèle et sa nonchalance affectée.

En 2011 et 2012, les peintures de Currin ont été exposées au Frans Hals Museum aux Pays-Bas à côté de chefs-d’œuvre du peintre Cornelis van Haarlem datant de l’âge d’or de la peinture néerlandaise; on a pu ainsi voir les liens historiques évidents qui existent entre les deux artistes dans leur manière de traiter la chair, la texture de la surface, l’ombre et la lumière. Ces thèmes ont fait l’objet d’une nouvelle approche en 2017, lorsque Gagosian a présenté des dessins de Currin à Frieze New York. La sélection des œuvres graphiques qui couvrait toute sa carrière a mis en évidence les réseaux complexes des références culturelles historiques et populaires (de même que les simples plaisanteries) qui s’assemblent avec fluidité dans les peintures de Currin. Les dessins, choisis dans plus d’une centaine de carnets de croquis et de bloc-notes – études pour gravures et peintures, natures mortes, portraits, aquarelles légères, gouaches, fusains, encre et crayons – montrent comment l’approche conceptuelle de Currin a évolué dans sa représentation de l’être humain en parallèle avec le développement de sa démarche artistique si singulière.