About
There is no doubt that my work is about my family. But it’s also about the complexity of humanity and exploring that wide spectrum of colors.
—Nathaniel Mary Quinn
Gagosian is pleased to announce an exhibition of new work by Nathaniel Mary Quinn, opening on June 8 at 4 rue de Ponthieu.
In this, his first solo exhibition in Paris, Quinn explores the construction of memory and perception with reference to his personal and familial history, as well as to art historical influences including Giovanni Battista Moroni, Rembrandt, and Francis Bacon. He also draws on psychotherapist Suzanne Imes’s elaboration of Gestalt theory and philosopher Gaston Bachelard’s unique approach to the psychic resonance of physical space. Working without preliminary sketches, Quinn produces composite portraits in oil paint, paint stick, oil pastel, charcoal, gouache, and soft pastel that simulate the appearance of torn-paper collage. These hybrid faces and figures are neo-Dadaist in their fractured appearance, yet realist in their carefully painted details and overall psychological effect. Focusing on the multifaceted nature of the subconscious mind, Quinn relates key episodes and individuals from his past to larger psychosocial concerns.
Il ne fait aucun doute que mon travail se rapporte à ma famille. Toutefois, il traite également de la complexité de l’humanité et de l’exploration de ce large spectre des couleurs.
—Nathaniel Mary Quinn
Gagosian a le plaisir d’annoncer une exposition de nouvelles œuvres de Nathaniel Mary Quinn, qui ouvre le 8 juin au 4 rue de Ponthieu.
Dans cette première exposition personnelle à Paris, Quinn explore la construction de la mémoire et de la perception tout en faisant référence à son histoire personnelle et familiale; ainsi qu’aux influences de l’histoire de l’art, notamment celles de Giovanni Battista Moroni, Rembrandt et Francis Bacon. L’artiste se réfère également à l’élaboration de la théorie de la Gestalt par la psychothérapeute Suzanne Imes et à l’approche unique de la résonance psychique de l’espace physique par le philosophe Gaston Bachelard. Travaillant sans croquis préliminaires, Quinn crée des portraits composites à la peinture à l’huile, au bâton de peinture, au pastel à l’huile, au fusain, à la gouache et au pastel sec qui simulent l’aspect d’un collage de papier déchiré. Ces visages et figures hybrides sont néo-dadaïstes dans leur apparence fracturée mais aussi réalistes dans leurs détails minutieusement peints et leur effet psychologique global. Se concentrant sur la nature multifacette du subconscient, Quinn associe des épisodes clés et des individus de son passé à des problématiques psychosociales plus grandes.
Utilisant la conception de la Gestalt d’Imes tel un outil pour comprendre le soi comme intrinsèquement multipartite et instable, et pour naviguer entre les contradictions du soi intériorisé et l’impératif de présenter une image extérieure cohérente, Quinn a combiné des souvenirs réels et des scènes imaginées dans ses nouvelles œuvres, comme le montre Study for Invader (2023). Ce portrait de l’individu qui s’est introduit dans l’appartement de sa mère dans un logement social du South Side de Chicago — apparemment pour récupérer de l’argent après avoir vendu de la drogue à crédit à son frère aîné — marque le début d’un ensemble d’œuvres consacrées à l’exploration de récits familiaux acceptés depuis longtemps et assimilés par Quinn par le biais de témoignages peu fiables (« Si, par exemple, vous n’avez jamais rencontré votre père et que votre mère vous raconte son histoire », explique-t-il, « vous construisez une narration basée sur ce qu’elle dit. L’exposition est basée sur cette idée. »). L’œuvre Intruder (2023) illustre également le trafiquant non identifié qui fut finalement responsable du décès de sa mère alors que Quinn était encore au lycée.
La poétique de l’espace (1958), le texte influent de Bachelard, a permis à Quinn d’approfondir les souvenirs et les réactions émotionnelles suscités par les événements qui se sont déroulés dans l’appartement de sa mère. En réfléchissant aux caractéristiques et aux contenus de la propriété et du complexe immobilier dans lequel l’appartement se trouve — en particulier à la grille métallique en treillis qui voile la façade du bâtiment — l’artiste explore certaines manières dont de tels sites sont inévitablement et indélébilement marqués par des références personnelles, en incorporant des éléments visuellement distincts de ces structures d’immeubles dans des œuvres tel que The Break In/Apt.#604 (2023). Dans une autre œuvre, Super Jet (2023), qui dépeint les quatre frères aînés de l’artiste dans un caddie, il puise dans les souvenirs de l’épicerie éponyme où sa mère achetait parfois de la nourriture. Image inhabituellement ludique, elle reflète un moment bien trop rare de gaieté fraternelle, dans une enfance marquée par les difficultés. Dans cette exposition, Quinn expose de nouveau les spectateurs à des images saisissantes qui scrutent les éléments souvent discordants de l’identité individuelle à travers le prisme de l’expérience subjective et de l’histoire culturelle partagée.
Presse
Gagosian
press@gagosian.com
Toby Kidd
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Karla Otto
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ottavia.palomba@karlaotto.com
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The Bigger Picture
Exalt: Youth Justice Can’t Stop
As 2020 came to a close, Nathaniel Mary Quinn spoke with Gisele Castro, executive director of exalt, a New York City nonprofit dedicated to transforming the lives of court-involved youth by providing a path to success through effective educational engagement. Quinn is a former educator at exalt and now serves as a member of the organization’s board.
Nathaniel Mary Quinn: In the Studio
Hear the painter describe the creation of a new work in this time-lapse documentation of his process.
Nathaniel Mary Quinn
A statement from the artist.
In Conversation
Nathaniel Mary Quinn and Troy Carter
On the evening before the opening of his first exhibition with Gagosian, in Beverly Hills, Nathaniel Mary Quinn joined Troy Carter for a conversation at LA’s Hammer Museum. They spoke about deliverance, Quinn’s new work, and what drives him to make art.
Nathaniel Mary Quinn
Anderson Cooper spoke with the artist at his Brooklyn studio about his childhood and the visionary nature of his art.
Now available
Gagosian Quarterly Fall 2019
The Fall 2019 issue of Gagosian Quarterly is now available, featuring a detail from Sinking (2019) by Nathaniel Mary Quinn on its cover.