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Brazil

Reinvention of the Modern

September 28–November 5, 2011
rue de Ponthieu, Paris

BRAZIL: Reinvention of the Modern Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern

Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern

Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern

Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern

Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern

Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern Installation view, photo by Zarko Vijatovic

BRAZIL: Reinvention of the Modern

Installation view, photo by Zarko Vijatovic

Works Exhibited

Sergio Camargo, Untitled, c. 1970 Carrara marble, 65 × 7 ⅛ × 7/18 inches (165 × 18 × 18 cm)

Sergio Camargo, Untitled, c. 1970

Carrara marble, 65 × 7 ⅛ × 7/18 inches (165 × 18 × 18 cm)

Helio Oiticica, Metaesquema, 1958 Gouache on cardboard, 20 ⅛ × 27 3/16 inches (51 × 69 cm)

Helio Oiticica, Metaesquema, 1958

Gouache on cardboard, 20 ⅛ × 27 3/16 inches (51 × 69 cm)

Mira Schendel, Untitled, 1975 Ecoline and gold on Artisanal paper, 15 11/16 × 11 13/16 inches (40 × 30 cm)

Mira Schendel, Untitled, 1975

Ecoline and gold on Artisanal paper, 15 11/16 × 11 13/16 inches (40 × 30 cm)

Mira Schendel, Untitled, 1978 Ecoline and gold on Artisanal paper, 15 11/16 × 11 13/16 inches (40 × 30 cm)

Mira Schendel, Untitled, 1978

Ecoline and gold on Artisanal paper, 15 11/16 × 11 13/16 inches (40 × 30 cm)

About

We use the term "neo-concrete" to differentiate ourselves from those committed to non-figurative "geometric" art …and particularly the kind of concrete art that is influenced by a dangerously acute rationalism.
—Ferreira Gullar

Gagosian Gallery is pleased to present an exhibition of Brazilian art from the late modern period, featuring works by Sergio Camargo, Lygia Clark, Amilcar de Castro, Helio Oiticica, Lygia Pape, and Mira Schendel.

In the late 1950s, a group of young Brazilian artists reacted against the dogma of the Concrete Art movement of the 1930s that was predicated on non-representational geometric shapes, mathematical formulas, and grids. Breaking away from the grip of European artistic traditions, they sought to challenge and reinterpret pervading definitions of the modern.

The exhibition takes as its point of departure the NeoConcrete Manifesto written by Ferreira Gullar in 1959, which was based on the phenomenological philosophy of Maurice Merleau-Ponty. Artists working in Brazil in the 1960s and 70s embraced and developed the initial ideas put forward in the manifesto, exploring the production of meaning via the sensations produced by bodily engagement with art works.

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Gagosian Gallery est heureuse de présenter une exposition d'art brésilien de l'époque post-moderne, avec des œuvres de Sergio Camargo, Lygia Clark, Amilcar de Castro, Helio Oiticica, Lygia Pape et Mira Schendel.

À la fin des années 1950, un groupe de jeunes artistes brésiliens s’est opposé au dogme du mouvement de l’Art Concret des années 1930, fondé sur la non-représentation des formes géométriques, sur des formules mathématiques, et des grilles. Rompant avec l'emprise de la tradition artistique européenne, ils ont cherché à contester et à réinterpréter les définitions pénétrantes de la modernité.

L'exposition prend comme point de départ le Manifeste du Néo-Concrétisme rédigé par Ferreira Gullar en 1959, fondé sur la philosophie phénoménologique de Merleau-Ponty. En explorant la production du sens résultant des sensations produites lors de l’engagement corporel avec des œuvres d'art, les artistes travaillant au Brésil dans les années 1960 et 1970, ont adopté et développé les idées initiales formulées dans le manifeste.

Bien que toujours opposés à la véritable représentation, les «Néo-Concrétistes» ont préconisé l'utilisation de formes abstraites corporelles, la sensualité, la subjectivité, et la couleur. Déterminés à déjouer la séparation implicite entre l’œuvre d'art et le spectateur, ils ont réfléchi à élargir les dimensions formelles, emphatiques et sociales de l'art. Les Néo-Concrétistes considéraient les œuvres d'art comme des organismes vivants, et ont ainsi encouragé la fabrication d’œuvres sans cadre ou support artificiel, afin de créer l'art dans un espace réel, en contact direct avec les spectateurs. En ceci réside la nature radicale de l'art Néo-Concret.

Dans les années 1960, Lygia Clark a créé une série de sculptures pliantes en métal appelées Bichos (petits animaux), conçues dans le but d’être manipulées par le spectateur. Ici, l'objet d'art dépend entièrement du spectateur et de ses manipulations. La sculpture, en bois et aux contours sensuels (Sans titre, 1952) d’Amilcar de Castro rappelle le monde naturel. Non-accroché et mobile, l’objet est pensé dans le but d’intéragissement et de déplacements à différents endroits. De la même façon, l’œuvre de Mira Schendel, Caderno Selos (1971), un livre vaguement relié composé de carrés d’acrylique laiteux, est conçu pour être feuilleté et disposé comme on le souhaite.

Dans Orée (1964) et Sans titre (1960), œuvres de Sergio Camargo, les reliefs de bois peints en blanc monochromatique font référence à des formes organiques. Les dynamiques inhérentes à l’œuvre sont différentes selon l’angle de vue du spectateur, mais aussi selon les ombres et la lumière. Tteia, l’œuvre tressée en papier japonais par Lygia Pape, est tendu entre le sol et le plafond par des ornements de filaments dorés. Par les jeux de lumière sur ses surfaces immatérielles, l’œuvre flatte l'espace environnant, tandis que les formes géométriques légèrement irrégulières de la lumineuse gouache de Metaesquema d’Helio Oiticica, bouscule avec énergie les confins du support bi-dimensionnel.

La scénographie de l'exposition a été conçue par l'architecte et designer India Mahdavi, installée à Paris.

Un catalogue illustré avec une introduction du conservateur brésilien, Paulo Filho Venancio, accompagnera l'exposition.