About
I can’t understand why most people believe in medicine and don’t believe in art, without questioning either.
—Damien Hirst
Gagosian is pleased to present Cathedrals Built on Sand, the largest exhibition of Damien Hirst’s Pill Cabinets to date. The presentation is realized in conjunction with Cherry Blossoms, on view from July 6, 2021, to January 2, 2022, at the Fondation Cartier pour l’art contemporain in Paris, marking Hirst’s first solo museum exhibition in France.
For this landmark sculptural series, Hirst filled wall-mounted cabinets with arrangements of pills—some real, some fabricated from resin, metal, or plaster. Intermingling art and science, the Pill Cabinets examine the limits of human belief and confront society’s faith in drugs as a panacea. The works have taken on new significance during the COVID-19 pandemic, a testament to the enduring and prescient nature of Hirst’s creations.
On view is Prototype for Lies (1998), the first work created in the series. Featuring open fiberboard shelves, the sculpture imbues the sterile grid of pills with a certain warmth. The Pill Cabinets as a whole evolved from Hirst’s earlier Medicine Cabinets, in which empty pharmaceutical packages are arranged on shelves, emulating the displays one might see at a drugstore. Clinical and pragmatic, yet inextricably linked to the human body, the Medicine Cabinets unite Hirst’s interest in post-Minimalist forms with Pop art–inspired commentary on commercial goods.
Je ne comprends pas pourquoi la plupart des gens croient en la médecine et ne croient pas à l’art, sans jamais les remettre en question.
—Damien Hirst
Gagosian est heureuse de présenter Cathedrals Built on Sand, la plus importante exposition de Pill Cabinets de Damien Hirst à ce jour. L’exposition est présentée concomitamment à Cherry Blossoms, visible du 6 juillet 2021 au 2 janvier 2022 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris, marquant ainsi la première exposition muséale personnelle de Hirst en France.
Pour cette série sculpturale majeure, Hirst a rempli des vitrines murales en disposant des pilules – certaines réelles, certaines fabriquées à partir de résine, de métal ou de plâtre. Mêlant art et science, les Pill Cabinets interrogent les limites de la croyance humaine et confrontent la foi de la société dans les pharmacopées comme une panacée. Les œuvres ont pris une nouvelle importance pendant la pandémie de COVID-19, témoignant de la nature durable et prémonitoire des créations de Hirst.
Prototype for Lies (1998), l’œuvre qui a inauguré cette série, est présentée dans l’exposition. Dotée d’étagères ouvertes en medium, la sculpture imprègne le quadrillage stérile rempli de pilules d’une certaine chaleur. Les Pill Cabinets, dans leur ensemble, ont évolué à partir des premiers Medicine Cabinets de Hirst, dans lesquels des emballages pharmaceutiques vides sont disposés sur des étagères, imitant les vitrines que l’on peut voir dans une pharmacie. Cliniques et pragmatiques, mais inextricablement liés au corps humain, les Medicine Cabinets rapprochent l’intérêt de Hirst pour les formes post-minimalistes des critiques des produits commerciaux inspirées du Pop Art.
Contrairement à celles-ci cependant, les Pill Cabinets se déploient en variations chromatiques ludiques qui sont d’autant plus saisissantes de par les formes simples et les bords arrondis des capsules se situant au cœur de chaque œuvre. Imprégnant ces formes sculpturales épurées de ce que Hirst appelle « une couleur minimaliste délicieuse », les installations évoquent les origines industrielles des nuanciers de Gerhard Richter, mais aussi l’intimité et la sérialité des compositions de bonbons de Felix Gonzalez-Torres. Les pilules font partie du vocabulaire artistique de Hirst depuis des années ; il est attiré par leur pouvoir de convaincre, leur combinaison symbolique de remède et de risque faisant d’eux le sujet idéal pour sa réflexion dichotomique.
Bien que le grand nombre de pilules dans chaque vitrine soit conçu pour susciter un sentiment d’émerveillement, il soulève également des questions morales sur la marchandisation des soins médicaux. Les Pill Cabinets présentent le médicament comme une sorte d’objet fétiche ; sorti de son emballage et disposé pour la consommation individuelle, chaque modeste comprimé apparaît plein de promesses – un gage de confiance séduisant entre le patient et les institutions médicales anonymes qui dictent le bien-être de chaque individu.
#DamienHirst
Artist
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