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Steven Parrino

Armleder, Barré, Buren, Hantaï, Mosset, Parmentier, Toroni

March 21–May 25, 2013
rue de Ponthieu, Paris

Installation view, photo by Zarko Vijatovic

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Installation view Photo by Zarko Vijatovic

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Works Exhibited

Steven Parrino, 13 Shattered Panels (for Joey Ramone), 2001 13 standard panels of gypsum plaster board painted with black industrial lacquer, Dimensions variable

Steven Parrino, 13 Shattered Panels (for Joey Ramone), 2001

13 standard panels of gypsum plaster board painted with black industrial lacquer, Dimensions variable

Steven Parrino, Bent Twice, 1991 Enamel on honeycomb aluminum, 33 ½ × 23 ½ × 15 ½ inches (85.1 × 59.7 × 39.4 cm)

Steven Parrino, Bent Twice, 1991

Enamel on honeycomb aluminum, 33 ½ × 23 ½ × 15 ½ inches (85.1 × 59.7 × 39.4 cm)

Steven Parrino, Stockade (Exhistential Trap for Speed Freaks), 1991 Enamel on canvas, 76 × 104 inches (193 × 264.2 cm)

Steven Parrino, Stockade (Exhistential Trap for Speed Freaks), 1991

Enamel on canvas, 76 × 104 inches (193 × 264.2 cm)

Steven Parrino, Skeletal Implosion, 2001 Enamel on canvas, 84 inches diameter (213.4 cm)

Steven Parrino, Skeletal Implosion, 2001

Enamel on canvas, 84 inches diameter (213.4 cm)

Steven Parrino, The Self Mutilation Bootleg 2 (The Open Grave), 2003 Enamel on canvas, 115 × 64 × 20 inches (292.1 × 162.6 × 50.8 cm)

Steven Parrino, The Self Mutilation Bootleg 2 (The Open Grave), 2003

Enamel on canvas, 115 × 64 × 20 inches (292.1 × 162.6 × 50.8 cm)

John Armleder, CRE (Furniture Sculpture), 1986–2006 Plywood, metal, enamel paint on canvas, chairs, 88 9/16 × 164 9/16 × 29 15/16 inches (225 × 418 × 76 cm)

John Armleder, CRE (Furniture Sculpture), 1986–2006

Plywood, metal, enamel paint on canvas, chairs, 88 9/16 × 164 9/16 × 29 15/16 inches (225 × 418 × 76 cm)

Martin Barré, 72-73-F-108 x 100, 1972–73 Acrylic on canvas, 42 ½ × 39 ⅜ inches (108 × 100 cm)

Martin Barré, 72-73-F-108 x 100, 1972–73

Acrylic on canvas, 42 ½ × 39 ⅜ inches (108 × 100 cm)

Martin Barré, 91-92-42x168-, 1991–92 Acrylic on canvas, 16 9/16 × 66 ⅛ inches (42 × 168 cm)

Martin Barré, 91-92-42x168-, 1991–92

Acrylic on canvas, 16 9/16 × 66 ⅛ inches (42 × 168 cm)

Daniel Buren, Peinture sure papier, Mai-Décembre 1964, 1964 Oil and graphite on paper mounted on canvas, 26 3/16 × 20 ¼ inches (66.5 × 51.5 cm)

Daniel Buren, Peinture sure papier, Mai-Décembre 1964, 1964

Oil and graphite on paper mounted on canvas, 26 3/16 × 20 ¼ inches (66.5 × 51.5 cm)

Daniel Buren, Peinture acrylique blanche sure tissu rayé blanc et orange, Décembre 1970, 1970 White and orange striped canvas and white paint, 59 13/16 × 51 3/16 inches (152. × 130 cm)

Daniel Buren, Peinture acrylique blanche sure tissu rayé blanc et orange, Décembre 1970, 1970

White and orange striped canvas and white paint, 59 13/16 × 51 3/16 inches (152. × 130 cm)

Simon Hantaï, Meun, 1968 Oil on canvas, 84 7/16 × 80 11/16 inches (214.5 × 205 cm)

Simon Hantaï, Meun, 1968

Oil on canvas, 84 7/16 × 80 11/16 inches (214.5 × 205 cm)

Simon Hantaï, Étude (de la série pour Pierre Reverdy), 1969 Oil on canvas, 116 ⅛ × 176 inches (295 × 447 cm)

Simon Hantaï, Étude (de la série pour Pierre Reverdy), 1969

Oil on canvas, 116 ⅛ × 176 inches (295 × 447 cm)

Olivier Mosset, Untitled, 1970 Acrylic on canvas, 29 ⅜ × 39 ⅜ inches (100 × 100 cm)

Olivier Mosset, Untitled, 1970

Acrylic on canvas, 29 ⅜ × 39 ⅜ inches (100 × 100 cm)

Olivier Mosset, Untitled, 2010 Polyurethane on canvas, 48 × 48 inches (121.9 × 121.9cm)

Olivier Mosset, Untitled, 2010

Polyurethane on canvas, 48 × 48 inches (121.9 × 121.9cm)

Michel Parmentier, 30 Janvier 1968, 1968 Lacquer on canvas, 98 13/16 × 90 3/16 inches framed (251 × 229 cm)

Michel Parmentier, 30 Janvier 1968, 1968

Lacquer on canvas, 98 13/16 × 90 3/16 inches framed (251 × 229 cm)

Niele Toroni, Empreintes de pinceau No. 50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1973 Oil on canvas, 47 ¼ × 43 ¼ inches (120 × 110 cm)

Niele Toroni, Empreintes de pinceau No. 50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1973

Oil on canvas, 47 ¼ × 43 ¼ inches (120 × 110 cm)

Niele Toroni, Empreintes de pinceau No. 50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1973 Oil on canvas, 47 ¼ × 43 ¼ inches (120 × 110 cm)

Niele Toroni, Empreintes de pinceau No. 50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1973

Oil on canvas, 47 ¼ × 43 ¼ inches (120 × 110 cm)

About

When I started making paintings, the word on painting was “PAINTING IS DEAD.” I saw this as an interesting place for painting [. . .] Death can be refreshing, so I started engaging in necrophilia. . .
—Steven Parrino

We are not painters.
—BMPT

Gagosian is pleased to present an exhibition that for the first time juxtaposes key works by American artist Steven Parrino with European counterparts spanning two generations: John Armleder, Martin Barré, Daniel Buren, Simon Hantaï, Olivier Mosset, Michel Parmentier, and Niele Toroni.

Bringing an extreme punk sensibility to bear on the history of abstraction, from the late seventies Parrino began to literally attack the canvas, piercing and tearing its surface, or twisting it off the stretcher to disrupt the conventional rectangular plane. These “misshaped” canvases painted in viscous enamel or lacquer, such as Spin-Out Vortex (Black Hole) (2000) and Skeletal Implosion (Thick Stripes) (2001), were in part muscular, performative responses to the refined aesthetics of abstract precedents. 13 Shattered Panels (for Joey Ramone) (2001) is a wall-size installation of plasterboard painted shiny black, a spontaneous and emotive abstract composition born out of destructive action and Parrino’s shrine to the punk legend whose rock band, The Ramones, forever changed the American music scene of the late seventies with driving reductive guitar rhythms and a minimalist visual style of black leather and torn jeans.

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Gagosian Gallery est heureuse de présenter une exposition regroupant pour la première fois des œuvres clés de l’artiste américain Steven Parrino et de ses homologues européens, sur deux générations: John Armleder, Martin Barré, Daniel Buren, Simon Hantaï, Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni.

Steven Parrino a su apporter une véritable sensibilité punk à l’histoire de l’abstraction. Dès le début des années 70, il commença à attaquer littéralement ses peintures, en perçant et tordant leurs surfaces ou en les tirant de leurs châssis afin de perturber la forme rectangulaire chère à la peinture conventionnelle. Ces «misshaped canvases» peints en émail visquueux ou en laque, comme Spin-Out Vortex (Black Hole) (2000) et Skeletal Implosion (Thick Stripes) (2001) furent, en partie, des réponses vigoureuses et performatives à l’esthétisme raffiné de la tradition abstraite. 13 Shattered Panels (for Joey Ramone) (2001), installation de la taille d’un mur constituée de placos peints en noir brillant, est une composition abstraite, spontanée et sensible, née d’une action destructrice et rendant hommage au mouvement punk. Son groupe de musique, The Ramones, a, d’ailleurs, profondément changé la scène musicale américaine de la fin des années 70, par ses accords de guitare simplifiés et un style visuel minimaliste fait de cuir noir et de jeans déchirés.

Grâce à une conscience développée de l’histoire, de la sémiotique, des possibilités spatiales de la peinture, associées à sa fidélité à la culture populaire radicale, Parrino n’a cessé de répéter des ruptures symboliques osées et sans précédent. Ce bond audacieux imprégna son travail d’un sens très développé de l’objectivité et de la physicalité latente de l’objet, mais aussi de signes puissants du temps, de l’existence et de contenu sublimé.

Des liens visuels évidents apparaissent entre l’Œuvre de Parrino et celles de deux générations d’artistes européens, en commençant par le BMPT. BMPT fut fondé par Buren, Mosset, Parmentier et Toroni dans le but de remettre en question les méthodes établies de la création artistique et de théoriser une nouvelle fonction politique et sociale de l’art et des artistes. En 1966–67, les membres du groupe présentèrent cinq performances, ou «manifestations», questionnant les prérogatives des auteurs et le rôle institutionnalisant des salons de Paris. Plus largement, BMPT a su critiquer le caractère spectaculaire et conscient de la nouvelle avant-garde en France. Les membres remirent en question les idées établies du statut d’auteur et d’originalité en déclarant qu’il leurs arrivait souvent de peindre à la place d’un autre, tout en insistant sur l’objectivité, plutôt que sur l’originalité de leurs tableaux. Cherchant à créer un art simple et évident, ils supprimèrent la subjectivité et l’expressivité en faveur de systèmes pratiques, comme l’utilisation de motifs neutres et répétitifs et le rejet manifeste de toute tradition esthétique; ainsi le montrent la peinture de Buren aux rayures noires et blanches tissées et au châssis légèrement ondoyant Peinture aux formes variables (1966), mais aussi la composition vive de Parmentier 30 Janvier 1968 aux rayures horizontales rouge de largeurs variables, ou encore les empreintes de pinceaux carrées des huiles sur toile de Niele Toroni. Cette position atteignit son apogée avec le «degré zéro de la peinture» de Mosset, ami proche de Parrino. Leurs affinités artistiques engendrèrent des collaborations occasionnelles. Untitled (1970), une des deux cents huiles sur toile représentant toutes un petit cercle noir au centre d’une toile d’ 1 m2 produites entre 1966 et 1974, démontre la quête de Mosset pour la pureté de la forme qui aboutit à une totale ambivalence.

Bien que sensibles aux objectifs du BMPT, Armleder, Barré et Hantaï ont opté pour des attitudes plus libres et moins orthodoxes. L’Œuvre d’Armleder inclut toute forme d’art, allant du dessin abstrait au «mobilier sculptural», en passant par la performance et la photographie. Son œuvre est représentée ici par CRE (Furniture sculpture) (1986–2006), une ligne de 4 chaises identiques de Eames juxtaposées à côté d’une peinture sobre et rayée. À partir des années 1970, Barré a, quant à lui, exploré les possibilités de l’abstraction systématique, changeant de cap à chaque fois qu’un système choisi devenait trop stable ou prévisible. Dans ses peintures à la bombe, il remplaça le travail au pinceau traditionnel par des aplats linéaires et de contrastes chromatiques, créant l’illusion que les compositions finales étaient découpées à partir d’autres plus grandes. Dans 65-A (1965), une ligne noire, jaillissant du coin d’une toile taupe, semble transcender les limites de sa toile et de son cadre. Les peintures à la bombe ont ainsi annoncé les œuvres de Barré qui suivirent, dans lesquelles les relations visuelles fonctionnant à l’intérieur et entre les séries de peintures devinrent primordiales. Hantaï est, lui, mieux connu pour sa technique du pliage, développée dès la fin des années 50, qui donne un caractère formidablement lyrique à ses compositions. Etude (de la série pour Pierre Reverdy) (1969), est une immense toile bleue hyacinthe froissée, au dessin dynamique et irisé provoqué par l’action du pliage et du dépliage de la toile peinte. Parrino a lui aussi employé une technique similaire mais avec des résultats très différents.

Steven Parrino est né à New York en 1958, où il est mort en 2005.

Parmi ses expositions, on compte “The Painted World“, P.S.1 Contemporary Art Center, Long Island City (2005); 2006 Whitney Biennal; “Steven Parrino” Musée d’Art Moderne et Contemporain, Genève (2006); “Steven Parrino,” Palais de Tokyo, Paris (2007).

John Armleder est né à Genève en 1948. Il vit et travaille à Genève et à New York.

Parmi ses expositions récentes, on compte “About Nothing: Works on Paper 1964–2004” Kunsthalle Zürich (2004); “Too Much is Not Enough” Rose Art Museum, Brandeis University, Boston (2007); Mamco, Genève (2007); “Pictures about Pictures: Discourses in Painting” Mumok, Vienne (2010); “The Indiscipline of Painting” Tate St. Ives (2011); “Selected Furniture Sculptures 1979–2012” Swiss Institute, New York (2012).

Martin Barré est né à Nantes en 1924 et mort à Paris en 1993.

Parmi ses expositions, on compte: “Rétrospective Martin Barré (œuvres 1954–1987),“ Musée des Beaux-Arts de Nantes, Musée des Beaux-Arts de Tourcoing, Galerie des Ponchettes et Galerie d'Art Contemporain, Nice, France (1989); “Manifeste. Une histoire parallèle“ Centre Georges Pompidou, Paris (1993); “Martin Barré, les années quatre-vingt“ Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris (1993); “La Force de l’Art“ au Grand Palais, Paris (2006); “Dans l’œil du critique“ Bernard Lamarche-Vadel et les artistes, MAMVP Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (2009).

Daniel Buren est né à Paris en 1938 où il vit et travaille.

Parmi ses expositions, on compte “The Eye of the Storm: Works in situ by Daniel Buren” Solomon R. Guggenheim Museum, New York (2005); “Daniel Buren La Coupure, Work in situ,” Musée National Picasso, Paris (2008); Stedelijk van Abbemuseum, Eindhoven, Pays Bas (2010); MUMOK, Vienne (2010); “Daniel Buren: Borrowing and Multiplying the Landscape, Work in situ” Turner Contemporary, Margate, Kent (2011); “Echos, Works in situ” Centre Pompidou-Metz (2011); “Monumenta 2012” au Grand Palais, Paris.

Simon Hantaï est né à Bia, en Hongrie en 1922 et mort à Paris en 2008.

Parmi ses expositions on compte la Retrospective au Musée National d’Art Moderne-Centre Pompidou (1976); “Simon Hantaï 1960–76” CAPC Musée d'Art Contemporain de Bordeaux (1981); Westfälisches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte, Münster (1999); “Simon Hantaï—Michel Parmentier” Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris (2001); “As Painting: Division and Displacement” Wexner Center for the Arts, Columbus, Ohio (2001); et “Les Sujets de l’Abstraction—Peinture Non-Figurative de la Seconde Ecole de Paris” Musée Rath, Genève (2011). Une rétrospective de son œuvre est prévue au Centre George Pompidou durant l’été 2013.

Olivier Mosset est né en 1944 à Berne, en Suisse. Il vit et travaille à Tucson, en Arizona.

Parmi ses expositions, on compte “Portrait de l’Artiste en Motocycliste” Le Magasin, Centre National d’Art Contemporain, Grenoble (2009); “The Artist as Collector” Museum of Contemporary Art, Tucson (2010); “Seconde Main” Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (2010); “Born in Bern” Kunsthalle Bern, Suisse (2011); “The Indiscipline of Painting” Tate St. Ives (2012).

Michel Parmentier est né à Paris en 1938 Il est mort à Paris en 2000.

Parmi ses expositions on compte “Simon Hantaï—Michel Parmentier” Musée National d’Art Moderne, Georges Pompidou, Paris (2001); “Reinventing Color: 1950 to Today” Museum of Modern Art, New York (2008); “Color Chart” Tate Liverpool (2009).

Niele Toroni est né en 1937 à Muralto en Suisse. Il vit et travaille à Paris.

Parmi ses expositions on compte la Biennale de Venise de 1976; la Biennale de Sao Paulo de 1991; Documenta 7 (1982) et 9 (1992); Stedelijk Museum, Amsterdam (1994); “Niele Toroni: Histoires de Peinture” Musée d’art Moderne de la Ville de Paris (2001); “Color Chart: Reinventing Color, 1950 to Today” Museum of Modern Art, New York; “Less is More: Pictures, Objects, Concepts from the Collection and Archive of Herman & Nicole Daled, 1966–1978” Haus der Kunst, Munich, Allemagne (2010).

Artists

John Armleder
Martin Barré
Daniel Buren
Simon Hantaï
Olivier Mosset
Michel Parmentier
Steven Parrino
Niele Toroni