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Extended through June 26, 2020

Olivier Mosset

January 29–June 26, 2020
Geneva

Installation view Artwork © Olivier Mosset. Photo: Annik Wetter

Installation view

Artwork © Olivier Mosset. Photo: Annik Wetter

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Artwork © Olivier Mosset. Photo: Annik Wetter

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Artwork © Olivier Mosset. Photo: Annik Wetter

Works Exhibited

Olivier Mosset, Untitled, 2019 Acrylic on canvas, 96 × 48 inches (243.8 × 121.9 cm)© Olivier Mosset. Photo: Rob McKeever

Olivier Mosset, Untitled, 2019

Acrylic on canvas, 96 × 48 inches (243.8 × 121.9 cm)
© Olivier Mosset. Photo: Rob McKeever

About

A painting doesn’t have to say that it’s art. There is a kind of silence to it, which is interesting to me.
—Olivier Mosset

Gagosian is pleased to present new paintings by Olivier Mosset. This is his first solo exhibition with the gallery, and the first time his work has been shown in Geneva since 2007.

Over the past half century, Mosset has honed a visual language that channels Minimalist and Abstract Expressionist strategies while pursuing an irreverent, self-referential agenda. Often repeating motifs and colors across multiple large canvases, he consciously suppresses subjectivity, symbolism, and metaphor in an abstract practice that acknowledges but rejects the dialectical narrative of painting.

In the 1960s, Mosset—along with Daniel Buren, Michel Parmentier, and Niele Toroni—cofounded the Paris-based Minimalist collective BMPT as a response to the modernist ideal of “pure painting.” Seeking to distance the act of artistic creation from its final product, Mosset developed a crisp, deliberately mechanical visual style. He also often collaborated on paintings with the other three members of BMPT, thereby subverting the traditional authority of an artist’s identity and signature.

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Une peinture n’a pas besoin de dire qu’elle est de l’art. Elle exprime une sorte de silence qui m’intéresse. 
—Olivier Mosset

Gagosian a le plaisir de présenter de nouvelles peintures d’Olivier Mosset. Il s’agit de la première exposition individuelle de l’artiste à la galerie et de la première présentation de son travail à Genève depuis 2007.

Au cours des dernières décennies, Mosset a défini un langage visuel qui canalise les références du minimalisme et de l’expressionisme abstrait tout en adoptant un registre irrévérencieux et autoréférentiel. En répétant des motifs et des couleurs sur des toiles de grande dimension, il élude sciemment la subjectivité, le symbolisme et la métaphore dans une pratique abstraite qui reconnaît, mais rejette, la narration dialectique de la peinture.

Dans les années 1960, Mosset, associé à Daniel Buren, Michel Parmentier et Niele Toroni, a cofondé à Paris le groupe minimaliste BMPT en réponse à l’idéal moderniste de la «peinture pure». En cherchant à établir une distance entre l’acte de la création artistique et le produit final, Mosset a développé un style visuel tranchant et délibérément mécanique. Il a souvent collaboré avec les trois autres membres du BMPT sur des peintures en bouleversant la prééminence traditionnelle de l’identité et de la signature de l’artiste.

Dans la première partie de sa carrière, Mosset a travaillé avec des palettes monochromes et a exploré l’idée de la multiplicité en tant que marqueur de l’infini à la fois concret et conceptuel. Entre 1966 et 1974, il a produit plus de deux cents peintures identiques d’un cercle noir parfaitement rond au centre d’une toile carrée blanche. Cette série de «degré zéro de la peinture» illustre la recherche innovatrice de l’individualisme artistique du BMPT et le processus physique de la réalisation d’une image.

Mosset s’installe à New York en 1978. Ses toiles monochromes ont eu une influence fondamentale sur la tendance néo-géo qui y est apparue à la fin des années 1980. En perpétuant son engagement et son rapport particulier à la peinture et grâce à sa compréhension profonde de l’impact physique et psychologique de la couleur, il continue à adopter une position critique envers les institutions artistiques et les convenances.

Pour cette exposition, Mosset revient en Suisse avec de nouvelles peintures à grande échelle qui explorent la matérialité et l’impact sensoriel du minimalisme hard-edge. Les quatre toiles présentées à Genève sont identiques dans leur apparence et leur taille; toutes ont la forme d’un diamant de près de deux mètres et demi de hauteur et de plus d’un mètre. Ces travaux méritent une attention particulière; au premier regard, les quatre compositions donnent l’impression d’être peintes d’un noir profond, mais en y regardant de plus près, elles révèlent de subtiles variations de tons presque imperceptibles d’une œuvre à l’autre: un diamant est peint d’un noir rougeâtre, un autre avec des nuances de bleu, un troisième de vert et un quatrième de jaune. Mosset laisse les bords de ses toiles nus comme s’il cherchait à séparer la couche de surface de la peinture du statut d’objet de son support.

Mosset opère une dichotomie conceptuelle en invitant les spectateurs à contempler l’essence physique du processus artistique, à réfléchir à la fonction des objets d’art en lien les uns avec les autres et à leurs contextes physiques et idéationnels plus larges.